Une Franco-Américaine à Saskatoon, c’est plutôt rare! Décrivez-nous vos origines familiales et ce qui vous a amenée en Saskatchewan…
Du côté paternel, on est «Leba-Cajuns» (Libanais-Cajuns) du sud-ouest de la Louisiane. La famille de ma mère est mennonite germano-suisse, du sud de l’Ontario. La façon dont ils se sont rencontrés est une autre histoire, mais ma double nationalité est la raison pour laquelle je suis venue en Saskatchewan. Je suis venue rejoindre ma tante qui habite à Saskatoon. Je me suis finalement inscrit à l’Université de la Saskatchewan et j’ai terminé ma maitrise en beaux-arts l’automne dernier.
Parlez-vous français régulièrement?
Je suis désolée de dire que le seul français que je parle récemment est dans ma tête! À vrai dire, je chante le français plus régulièrement que je ne le parle. J’apprends à jouer de l’accordéon cajun et j’ai un livre de chansons cajun compilé par la musicienne Ann Savoy que j’utilise pour m’entrainer. J’ai fait beaucoup de progrès dans ma réappropriation du français lors d’un séjour intensif d’immersion linguistique à l’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse, au printemps 2015. J’en garde un excellent souvenir. Comme bien des familles louisianaises, nous avons vécu une dépossession de notre patrimoine linguistique.
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