Quoique les sapins ont été utilisés pour célébrer des festivals d’hiver pendant quelque 1000 ans, le premier arbre de Noël dont l’histoire fait mention remonte à 1576 à Turcheim en Alsace (région anciennement de l’Allemagne, maintenant française).
Traditionnellement, on décorait l’arbre de roses faites en papier, représentant le jardin d’Adam et Ève : de pommes, représentant le fruit interdit (de nos jours les boules de Noël ont remplacé les pommes); de guirlandes, représentant la prospérité; de tranches de pain, représentant la présence du Christ (maintenant remplacées par des décorations en forme d’étoile). Au-dessus de l’arbre, on plaçait soit une étoile représentant l’étoile de Bethléem ou un ange représentant l’Archange Gabriel.
L’arbre fut anciennement installé le jour de l’avent (le dimanche le plus près du 30 novembre – cette année le 1er décembre 2019) et enlevé le 12e jour après Noël, soit le 5 ou 6 janvier.
En Pologne, une autre tradition a pris naissance : celle de placer une branche de sapin au-dessus d’une porte ou d’un endroit où les gens se réunissaient. Cette branche signifiait être sauvé. On lui donna le nom de «mistle», emprunté du mot allemand signifiant une branche, et l’on décora cette «mistle» avec des pommes, des noisettes, des biscuits, du papier et des signes de souhaits de prospérité.
En France, on plaçait une plante parasite du nom de gui (mistleoe) dont la plante femelle offrait des baies blanches, quoique l’origine est un peu obscure. Plusieurs pensent que le mot gui est à l’origine du mot guirlande. L’utilisation de houx, dont les baies sont rouges, nous vient de nos ancêtres gaéliques.