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le Lundi 25 mai 2020 15:40 Actualité

Le vaccin, oui ou non?

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  Whitesession – Pixabay
Whitesession – Pixabay
FRANCOPRESSE – Depuis le début de la pandémie de COVID-19, il est devenu clair que la découverte d’un vaccin est la seule façon de vaincre le coronavirus qui cause cette maladie. Mais pour qu’un vaccin élimine la COVID-19, il faut que la grande majorité des citoyens se fasse vacciner. Or, un sondage Léger effectué du 24 au 26 avril dernier indiquait que seulement 60 % des Canadiens et Canadiennes voudraient recevoir l’éventuel vaccin, alors que 40 % affirment que l’inoculation ne devrait pas être obligatoire. Et pire encore, un récent article nous apprenait que 15 % affirment qu’ils refuseront le vaccin.
Le vaccin, oui ou non?
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Vous direz peut-être que 15 %, ce n’est pas très élevé, mais ça représente quelque 5 000 000 de personnes. Des gens qui risquent d’engorger notre système de santé pendant des mois alors que des vaccinés avec des problèmes cardiaques ou un cancer attendront des traitements. Injuste.

En fait, les 15 % qui ne veulent pas de l’éventuel vaccin font partie de ce groupe grandissant de gens qui croient que les vaccins sont dangereux. Dans un éditorial publié dans le journal Le Voyageur le 22 janvier dernier — avant que la pandémie ne nous frappe de plein fouet — j’ai déjà avoué être en faveur de la vaccination infantile obligatoire. J’écrivais alors ce texte en réponse à plusieurs commentaires antivaccin publiés par une amie sur Facebook.

Elle expliquait son opposition en disant que ses enfants ont fait une réaction négative aux vaccins qu’ils ont reçus. Mais rassurez-vous, ses enfants sont maintenant des adultes en parfaite santé. Aujourd’hui, elle continue de polluer les réseaux sociaux en affichant des commentaires alarmistes sur le futur vaccin contre le coronavirus. J’ai alors envie de lui dire : cesse de prendre ton cas pour une généralité.

Il est vrai que certains vaccins peuvent entrainer de fâcheuses réactions chez certains individus. Ces réactions peuvent même avoir de sérieuses conséquences. Mais si, après 100 ans de vaccination, il y a une chose dont on peut être certain, c’est que les vaccins sauvent beaucoup plus de gens qu’ils n’en tuent.

Présentement, tous les gouvernements travaillent avec des compagnies pharmaceutiques et des scientifiques pour trouver ce remède. Il y a déjà eu quelques découvertes intéressantes, mais les recherches ne sont pas encore concluantes et on ne sait pas trop quand il y aura finalement un vaccin. Mais chose certaine, il y en aura un et la question sera de savoir si les gouvernements devraient le rendre obligatoire.

Pour l’instant, il est difficile d’y répondre parce qu’on ne connait pas encore les caractéristiques d’un premier vaccin. Quelle sera son efficacité? Pour combien de temps? Entrainera-t-il plusieurs effets secondaires? Sera-t-il déconseillé pour certaines personnes à risques?

Lorsqu’on aura effectué tous les tests pour répondre à ces questions et aux autres qui surviendront, je suis d’avis qu’un tel vaccin devrait être obligatoire.