Les candidats ont parfois le mérite d’ajouter à leur plateforme électorale des idées qui sortent de l’ordinaire, comme celle de nationaliser les restaurants Tim Hortons du Canada, de forcer les Canadiens de Montréal (le club de hockey) à mettre sous contrat un minimum de dix joueurs québécois chaque année ou d’affirmer que les changements climatiques sont un simple canular.
Il va de soi qu’aucun de ces tiers partis ne représente une véritable menace dans les différentes circonscriptions pour les principaux partis politiques et ne risque éventuellement de former le prochain gouvernement.
De fait, libéraux et conservateurs se sont échangé le pouvoir au pays depuis l’élection de John A. Macdonald en août 1867.
Au Nouveau-Brunswick, ce sont 11 différents partis politiques qui apparaissent sur les bulletins de vote de l’une ou l’autre des 10 circonscriptions et qui ont commencé à être distribués vendredi, au jour 1 du vote par anticipation.
À l’exception du plafond des dépenses électorales permises qui diffère d’une formation politique à une autre et des invitations à participer aux débats électoraux qui se font plutôt rares, les tiers partis ainsi que leurs candidats disposent sensiblement des mêmes privilèges que les partis traditionnels.
C’est dans la circonscription de Fredericton où l’on retrouve le plus grand nombre d’aspirants-députés et la plus grande variété d’idées politiques, avec la présence de candidats du Parti vert, libéral, conservateur, libertarien, communiste, populaire, pour la protection des animaux et du NPD.
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