Ce que j’en ai pensé? J’en ai pensé la même chose que la dernière fois qu’elle a été invitée à TLMEP et qu’elle a dit que toutes les communautés francophones hors Québec ont à peu près disparu. Elle parle à travers son chapeau et c’est du n’importe quoi. Denise Bombardier ne m’a pas choqué. Elle ne m’a pas amusé. Elle m’a laissé complètement indifférent. Comme la dernière fois.
En fait, il n’y a qu’une seule différence entre ses deux apparitions à TLMEP. La première fois, en octobre 2018, elle a provoqué pour vendre son autobiographie. Et cette fois-ci, elle a provoqué pour «vendre» le documentaire Denise au pays des francos. Provoquer et faire parler d’elle, c’était sa mission. Comme disait ma grand-mère : «parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en!».
Et aujourd’hui, bien… tout le monde en parle. Mission accomplie, Madame.
Je reviens à ce documentaire Denise au pays des francos. Après sa déclaration-choc à TLMEP, à l’automne 2018, Mme Bombardier a été conviée par la firme Manito Média à un voyage à travers la francophonie hors Québec. Une invitation qu’elle a acceptée.
Sauf que son petit voyage estival «au pays des Francos» s’est résumé à de très brèves rencontres dans des cuisines et des cafés du Nouveau-Brunswick, de l’Ontario et du Manitoba. Point. Et elle en est revenue en disant que son opinion sur la présence du français hors Québec n’a pas vraiment changé.
Évidemment qu’elle n’a pas changé d’opinion. On ne peut pas saisir la réalité de ces communautés en quelques minutes ou en quelques heures tout en étant constamment devant l’œil d’une caméra. Il faut s’y imprégner. Il faut s’y attarder. Il faut la vivre, cette réalité.
Lire la chronique dans son intégralité sur le site du journal Le Droit