Malgré le fait que les conservateurs détenaient tout juste les 25 sièges nécessaires pour former une majorité avec l’appui du parti People’s Alliance, la perte d’un de leurs sièges aura peu d’impact en raison du départ du député libéral Brian Gallant le 7 octobre.
L’équilibre se rétablit et le statuquo est maintenu, selon Mario Levesque, politologue à l’Université Mount Allison.
«Ça ne va rien faire pour Higgs pour l’instant. Par contre, si Gallant n’a pas encore officiellement donné sa lettre de démission, il peut toujours changer d’idée», avance le politologue.
Nous avons tenté de joindre Brian Gallant à ce sujet, sans succès.
C’est lorsque viendra le temps de tenir des élections dans ces deux circonscriptions que les choses pourraient se corser.
Ces sièges doivent être pourvus dans un délai de six mois ou moins, selon la Loi électorale. La date exacte est à la discrétion du premier ministre.
Roger Ouellette, politologue à l’Université de Moncton, estime pour sa part qu’il faut attendre que le gouvernement ouvre son jeu.
«Ce sont des questions que le gouvernement devra se poser. C’est sûr que l’Assemblée législative devra siéger au mois de novembre. À ce moment-là, s’il n’y a pas eu d’élections partielles, il y aura un libéral de moins et un conservateur de moins.»
Si le président de la Chambre des communes, le libéral Daniel Guitard, décide de démissionner de son poste tout en demeurant député, il faudrait alors que les libéraux obtiennent l’appui des trois députés du Parti vert pour prendre le pouvoir.
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