Lors du 6e Sommet des femmes, des personnalités aux cheminements disparates ont questionné la validité du terme «féminisme» et discuté de la diversité dans l’Acadie d’aujourd’hui. L’événement organisé par le Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick et Actions Femmes Île-du-Prince-Édouard se déroulait les 11 et 12 août dans le cadre du Congrès mondial acadien l’Île.
Quelque 150 personnes étaient inscrites au sommet intitulé L’Acadie (RE)pensée : le féminisme et l’égalité des genres en Acadie. «On est heureux que des gens se soient déplacés depuis la Louisiane, Terre-Neuve et le Québec, puisqu’on ne voulait pas que ce soit uniquement centré sur la réalité du Nouveau-Brunswick», a affirmé la directrice générale du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick (RFNB), Nelly Dennene.
La première activité au programme exposait quatre panélistes qui n’ont presque rien en commun, sauf la francophonie : Karolyn Aucoin, Sébastien Lord-Émard, Cyrilda Poirier et Lucie Aounetse.
Karolyn Aucoin se définit comme une bisexuelle bilingue. Celle qui dit avoir grandi sur Internet travaille dans un village en Nouvelle-Écosse où elle s’implique pour s’assurer que tous les gens sont représentés en tout temps. Elle croit que le féminisme ne devrait pas se définir par un mot, mais plutôt par des actions.
Bien que Sébastien Lord-Émard soit Québécois, il travaille pour Bouton d’or Acadie à Moncton. Il est donc éveillé aux minorités francophones des provinces atlantiques. Il se considère comme un allié de la cause féministe. «Je suis toujours impressionnée par les femmes leaders qui font peur» a-t-il lancé en décrivant les femmes qui se battent et arrivent à se tailler une place.
Cyrilda Poirier a travaillé pour de nombreux organismes comme la Fédération culturelle canadienne-française, le Réseau national éducation femmes, la Société Santé en français, la Fédération des communautés francophones et Acadienne du Canada et la Société nationale de l’Acadie.
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