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le Dimanche 18 novembre 2018 19:00 Actualité

Université francophone et services en français : Choc chez les Franco-Ontariens

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Le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau, perdrait son emploi alors que Doug Ford vient d’abolir le Commissariat. — Photo : Archives Le Droit
Le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau, perdrait son emploi alors que Doug Ford vient d’abolir le Commissariat.
Photo : Archives Le Droit
Le Droit, Ontario. Plusieurs regroupements francophones en Ontario entendent réagir aux décisions du gouvernement Ford d’abolir le Commissariat aux services en français et d’éliminer le projet de l’Université de l’Ontario français.
Université francophone et services en français : Choc chez les Franco-Ontariens
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Plusieurs regroupements francophones en Ontario sont outrés par les décisions du gouvernement Ford d’abolir le Commissariat aux services en français et d’éliminer le projet de l’Université de l’Ontario français (UOF), et ils entendent réagir.

L’Association des communautés francophones d’Ottawa (ACFO) s’est dite abasourdie, et « déplore la perte de deux institutions essentielles à l’épanouissement de la communauté francophone de l’Ontario ».

« Le poste de commissaire aux services en français joue un rôle primordial comme officier indépendant de l’Assemblée législative de l’Ontario pour assurer que la Loi sur les services en français est respectée, non seulement par le gouvernement provincial, mais aussi par les nombreuses institutions et municipalités qui sont désignées sous cette loi », a fait valoir l’ACFO.

L’ACFO a aussi tenu à rappeler que le projet de l’Université de l’Ontario français à Toronto fut le fruit de nombreuses années de travail ardu par et pour la communauté.

« L’absence de l’UOF crée une pénurie dans l’accès à l’éducation en français, particulièrement l’éducation gérée par et pour les francophones, qui sera difficilement comblée », a plaidé l’ACFO, déplorant que le gouvernement Ford rompt avec l’appui qu’il avait donné à l’UOF pas plus tard qu’en juillet.

« Les décisions auront certainement un impact négatif sur la capacité des Franco-Ontariens de vivre et de s’épanouir en français dans notre province », craint la présidente de l’ACFO, Soukaina Boutiyeb.

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