Lucie Laboissonnière, avocate spécialiste du droit du travail chez McInnes Cooper, a livré la semaine dernière un cours accéléré sur la question devant une foule de gestionnaires d’entreprises du Grand Moncton.
Il est primordial que chaque entreprise se dote d’une politique élaborée et claire, qui balise les règles en matière de cannabis dans les murs de la compagnie, explique-t-elle. Il faut aussi s’assurer que ce code de conduite actualisé soit connu de tous.
« C’est important de consulter un spécialiste du droit du travail afin de s’assurer que la politique respecte les droits humains, envisage plusieurs situations et incorpore des mesures disciplinaires », souligne l’avocate.
Dans de nombreuses entreprises, la politique concernant le cannabis sera principalement basée sur la « tolérance zéro », au même titre que la consommation d’alcool.
« C’est très similaire, tout comme on ne pourrait pas accepter que des employés se présentent au travail sous l’influence de l’alcool, les mêmes attentes devraient s’appliquer au cannabis », note Lucie Laboissonnière.
Lire l’article complet sur le site du journal Acadie Nouvelle.
Simon Delattre
Contenu à découvrir
Après 100 ans au Vatican, le kayak inuvialuit centenaire revient enfin au Canada
Patrimoine canadien : le devoir de consultation en éducation confirmé en cour
Collège nordique : une année historique sous tension financière
Sommet de la francophonie 2028 à Ottawa : les retombées seraient aussi économiques
Plus populaires
Épanouissement des communautés de langues officielles : un règlement préoccupant
Feuilleton de la Colline : une fin de session sans mesures robustes pour les francophones
Revues de fin d’année à la télévision : «On est francophones, mais on est aussi Canadiens»