Paul Vautour est découragé. L’apiculteur néo-brunswickois a perdu 80 % de ses abeilles cette année en raison du temps chaud et sec. Et il n’est pas le seul à vivre une telle épreuve.
Des dizaines de ruches vides sont entassées sur le terrain Paul Vautour à Saint-Philippe, près de Moncton. Seules 28 des 145 ruches qu’il avait installées ont survécu à l’hiver. Chacune de ces colonies compte habituellement près de 60 000 abeilles.
« C’est une grosse perte financière, se désole l’apiculteur. C’est dur sur le moral, quand tu as mis beaucoup de travail. »
En cause, une fin d’été 2017 particulièrement chaude. Le manque de précipitations a asséché les fleurs environnantes, croit Paul Vautour.
Par conséquent, les abeilles n’ont pu récolter qu’une infime quantité de nectar et de pollen, essentiels au développement des larves.
« Quand elles n’ont pas suffisamment de nourriture, les abeilles se mettent à manger les larves comme source de protéines », explique M. Vautour.
En 30 ans de carrière, ce n’est que la troisième fois qu’il fait face à une telle perte.
« Nous sommes plusieurs dans cette situation, souffle-t-il. On n’aurait jamais pensé à nourrir les abeilles en plein été ! »
Les changements climatiques forcent les apiculteurs de la province à changer leurs façons de faire.
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