Des chercheurs canadiens ont découvert que l’introduction de petits poissons dans les plans d’eau où les moustiques se reproduisent permettrait de limiter le nombre de moustiques adultes capables de transmettre des maladies.
Une équipe de l’Université de Waterloo a étudié pendant trois ans cette solution de rechange à l’utilisation de produits chimiques dans des élevages de l’État du Wyoming, aux États-Unis.
Les chercheurs ont introduit de jeunes poissons prédateurs de larves, appelés tête de boule ou méné à grosse tête, dans dix réservoirs d’eau destinés au bétail. Ces poissons d’eau douce se distinguent par leur grande vitesse de reproduction et leur capacité à s’adapter à différents environnements.
Au bout de deux ans, le nombre de larves de moustique retrouvées dans les points d’eau a diminué de 114 %. De leur côté, les poissons ont établi des populations autosuffisantes tout au long de l’étude dans tous les réservoirs qui ont maintenu des niveaux d’eau suffisants.
Brad Fedy, professeur en biologie, y voit une méthode de contrôle moins onéreuse et surtout moins dommageable pour l’environnement.
David Caron
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