Le gouvernement du Nouveau-Brunswick doit se donner les moyens de faire respecter la Loi sur les langues officielles en créant un secrétariat à cet effet. C’est ce que recommande la commissaire Katherine d’Entremont dans un rapport déposé mercredi.
Pour la cinquième et dernière fois, la commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick s’est présentée devant un comité de députés pour présenter son rapport annuel, mercredi matin à l’Assemblée législative.
Dans ce document, elle ne mâche pas ses mots. Après avoir mené une enquête sur le plan d’application de la Loi, elle en est arrivée à la conclusion que sa mise en œuvre « ne respecte pas plusieurs dispositions de la LLO et ne permet pas d’atteindre plusieurs objectifs fixés par la Loi », lit-on dans le rapport.
La commissaire dit avoir mis le doigt sur ce qui explique cette lacune : « l’absence d’une structure et de ressources adéquates pour assurer l’application de la LLO et appuyer le premier ministre dans sa responsabilité première : être le ministre responsable de la Loi sur les langues officielles ».
Pascal Raiche-Nogue
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