Au même moment, la chanson Chérie, chéri était au 22e rang du palmarès des chansons les plus jouées au Canada.
L’ambiance tamisée de la petite salle, au public dispersé mais ravi, contrastait avec l’énergie dégagée par Étienne Fletcher et sa bande, soit Gaelan Malloy et Sean McCannell, ainsi que Neil Robinson, artiste montréalais invité pour l’occasion.
Les compositions de l’artiste sont à son image : des textes honnêtes et réfléchis mais sans prétention, sur une mélodie parfois entraînante, parfois mélancolique, mais surtout lumineuse, portée par les notes franches de la guitare et du clavier. Du genre qui donne envie de saluer les gens qu’on croise ou d’embrasser quelqu’un qu’on aime. Avant chaque morceau, et avec une simplicité toute naturelle, Étienne Fletcher prend la peine d’en expliquer l’origine ou le contexte, racontant une histoire qui se terminera en musique.
L’artiste semble ambivalent quant au nom de son groupe, qui est aussi le sien. Il tient beaucoup à ne pas récolter le crédit qui revient à ses amis et partenaires permanents, Sean et Gaelan. « Ce sont peut-être mes compositions à la base, mais nous sommes un collectif. C’est avec eux que je crée et c’est avec eux que je joue. »