On retrouve entre autres une photo, une description des origines et de l’ère contemporaine des communautés recensées, ainsi que des statistiques démographiques sur le nombre de francophones de la province.
« Ce carnet, gratuit et entièrement en français, est destiné à tout le monde qui veut le lire. Il sera disponible en temps réel sur les sites internet et sera disponible aux 284 millions de francophones à l’échelle mondiale », explique M. Bernier.
« Le texte sur Toronto, comme celui du petit hameau de Pain Court, ne couvre qu’une page. On ne retrouve pas plus que deux photos, une petite boite “saviez-vous que” et une petite anecdote d’histoire. Tous les chiffres qui se retrouvent dans le carnet ont été pris du Recensement de 2016 de Statistiques Canada. »
Au cours des dernières semaines, les municipalités membres de l’AFMO, les conseils scolaires de langue française et plusieurs réseaux sociaux ont reçu une copie du document Notre Place. Entre temps, M. Bernier s’engage à envoyer le répertoire aux autres villes et collectivités qui ne sont pas membres de l’organisme afin de renseigner les dirigeants municipaux au sujet de leurs propres communautés franco-ontariennes.
Un outil de recrutement
Certains villes et villages croient pouvoir utiliser le carnet comme un outil de promotion de la culture et de leur région aux touristes. D’autres ont espoir que le document sera utile pour favoriser le développement de services en français au niveau municipal, ailleurs en province.
« En tant que municipalité, ça nous donne un outil pour véritablement démontrer aux autres communautés que la francophonie se retrouve [bel et bien] dans la plupart des municipalités en Ontario. Il y a un besoin d’appuyer les municipalités qui veulent servir leurs citoyens dans la langue française », révèle le maire de Rivière-des-Français et président élu de l’AFMO, Claude Bouffard.
« Malgré que notre association ressemble à l’Association of Municipalities of Ontario, ils n’offrent pas leurs services en français. Nous offrons ces services et nous aimerions aller voir celles qui ne sont pas membres de l’AFMO et de leur montrer combien de francophones qu’ils ont chez eux. Nous voulons aussi leur demander pourquoi elles ne rejoignent pas notre organisme afin de promouvoir la francophonie. »