Si l’ouverture est toujours prévue pour le dernier lundi du mois de novembre, les autorités du ministère des Pêches et Océans ont annoncé le 26 novembre qu’elle serait remise d’une journée, selon le protocole entre le ministère des Pêches et Océans et l’industrie de la pêche au homard. La pêche peut être retardée en raison des prévisions météorologiques d’Environnement Canada, qui prennent surtout en considération les vents prévus pour 6 h le matin de la première journée de la pêche. Des vents de plus de 26 nœuds sont jugés dangereux et justifient de reporter l’ouverture de la pêche. Le Courrier de la Nouvelle-Écosse s’est rendu à deux endroits pour témoigner de la première semaine de la pêche. Nous avons parlé à des pêcheurs sur le quai Breakwater à Wedgeport et à Dwayne Surette du ministère des Pêches et Océans Canada à Yarmouth.
Le quai « Breakwater »
Il y avait une grande fébrilité au quai en cette journée préparatoire à l’ouverture de la pêche au homard. Certains pêcheurs se sont dits satisfaits de la décision de remettre d’une journée l’ouverture de la pêche. Un autre pêcheur a indiqué que l’ouverture aurait dû être reculée pour plus d’une journée, car les prévisions n’étaient pas plus favorables pour les jours suivants. En parlant avec les pêcheurs, nous avons constaté qu’ils n’étaient pas tous du même avis sur la question de reculer l’ouverture de la pêche.

Rencontre avec Dwayne Surette
Dwayne Surette, un Acadien originaire de Sainte-Anne-du-Ruisseau, est le chef de secteur Gestion de Ressources pour le ministère des Pêches et Océans. Il est notamment responsable de la gestion des ressources pour les ZPH, districts 33 et 34. Le 29 novembre, M. Surette a rapporté que la première journée de la pêche s’était déroulée sans incident. Il a indiqué qu’un hélicoptère Cormorant était dans la région du Sud-Ouest prêt à intervenir en cas d’urgence. Des avions Hercules survolaient également la région afin d’assurer la sécurité des pêcheurs.
M. Surette a parlé de l’importance économique de la pêche au homard. Dans les provinces maritimes, cette pêche a une valeur économique de plus de 800 000 000 $. La zone de pêche au homard ZPH 34, avec ses 979 licences de pêche au homard, a rapporté une valeur préliminaire de 354,9 millions de dollars et la ZPH 33, avec 695 licences, 129 millions de dollars. Il va sans dire que la pêche au homard est très importante pour le développement économique de notre région surtout pour les revenus et les emplois associés à cette pêche en région.