L’autre aspect qui retient son attention est la recommandation de soumettre « les agrégateurs de nouvelles étrangers aux mêmes obligations fiscales que les fournisseurs canadiens ». Ottawa pourrait également permettre une déduction fiscale pour la publicité achetée sur les plateformes numériques.
Ces demandes avaient été reprises par le Comité après avoir consulté l’industrie de l’information, dont l’Association de la presse francophone. La ministre n’a pas évoqué la revendication du milieu minoritaire de relancer d’urgence l’achat fédéral de publicités dans les médias canadiens au lieu de diriger un nombre croissant de placements vers les géants du Web.
Dans sa réponse, Mélanie Joly signale que le ministère verse annuellement près de 75 millions $ du Fonds du Canada pour les périodiques afin d’appuyer « les magazines et les journaux non quotidiens à diffusion payée ainsi que les périodiques numériques ». L’an dernier, 368 journaux non quotidiens se seraient partagé plus de 17 millions $.
Elle rappelle l’existence d’un complément au Fonds qui vise les périodiques des minorités de langue officielle, comprenant les journaux communautaires, administré par la Direction générale des langues officielles de son ministère.