Je viens de passer une semaine dans cette petite ville canadienne d’environ 2500 personnes à 80 % autochtones qui te saluent d’un « hello! » au passage. Dans les rues en terre battue circulent quatre compagnies de taxis, en plus des canots faisant le va-et-vient avec Moose Factory où se dresse un bel écolodge qui a hébergé pendant trois jours la conférence annuelle des écrivains de l’Ontario (Ontario Writers Conference). La cathédrale Christ-Roi peut s’enorgueillir des plus beaux vitraux avec touche autochtone de la région et mon premier pain banique avait, coïncidence, un arrière-gout d’hostie. J’ai échangé avec le curé africain du Nigéria, un prof originaire de la Barbade, une historienne d’ascendance péruvienne et une Torontoise auteure de livres jeunesse. Grâce à la sécurité des lieux, j’ai flâné à pied tout en étrennant ma nouvelle caméra numérique et en profitant du silence de la maison pour écrire. Rien à voir à Moosonee? Peut-être. Il s’agit plutôt de regarder, même si l’essentiel reste toujours invisible pour les yeux. .. Encore un peu, je serais revenue fatiguée!
Elsie Suréna
Contenu à découvrir
Français de Mark Carney : une partie de son agenda dévoilée en comité
Nunavut : une lutte à deux dans Iqaluit-Manirajak
Vox Pop : «Comment la grève des postes vous affecte-t-elle?»
Edith Dumont invite l’Ontario à célébrer le drapeau franco-ontarien
Plus populaires
Budget fédéral 2025 : rien pour la francophonie
Référendum de 1995 : «une question de vie ou de mort» pour la francophonie canadienne
Postsecondaire : 55 % des étudiants francophones du Canada choisissent l’anglais