« Il est encouragé de limiter les dépenses autorisées afin de garder une “marge budgétaire’’ pour faire face aux incertitudes », peut-on lire dans le document.
Ce plafond mettra un frein à la croissance du coût des CMA. Le budget de l’édition de 2009, dans la Péninsule acadienne, était d’environ 8 millions $. Cinq ans plus tard, dans l’Acadie des terres et des forêts, il était de plus de 14 millions $.
Comme l’explique la directrice générale de la SNA, Véronique Mallet, l’ajout de cette condition a un but bien précis.
« On voulait éviter la surenchère des Congrès mondiaux acadiens. C’était vraiment pour mieux baliser la tenue des Congrès et pour faciliter sa tenue dans plusieurs différentes régions », dit-elle en entrevue avec l’Acadie Nouvelle.
Côté géographique, un resserrement des critères est annoncé. En 2024, les participants n’auront pas à parcourir de grandes distances pour passer d’un site à l’autre.
« La tenue des événements d’envergure du CMA doit avoir lieu dans un rayon d’environ 50 km ou moins, alors que d’autres activités complémentaires peuvent avoir lieu dans un espace plus élargi, mais toujours dans une même communauté d’intérêts », lit-on dans le cahier de charge.
On se souvient que les activités majeures des deux derniers CMA (dans l’Acadie des terres et forêts en 2014 et dans la Péninsule acadienne en 2009) ont eu lieu sur de grands territoires.
L’édition 2019 sera semblable, puisqu’elle est prévue à l’Île-du-Prince-Édouard et dans le Sud-Est du Nouveau-Brunswick.
Parmi les autres changements, on retrouve entre autres l’obligation de former un comité organisateur du CMA respectant la parité des genres (de 40 % à 60 % et de 50 %-50 %).
La Société Nationale de l’Acadie acceptera les dossiers de mise en candidature pour le CMA 2024 à compter du 22 janvier 2018. Chaque dossier devra être accompagné d’un chèque de 5000 $. Les communautés intéressées auront jusqu’au 31 octobre 2018 pour déposer tous les documents nécessaires.