Élue première ministre par une majorité de députés le 24 octobre, Caroline Cochrane entend faire sa marque avec un style de gouvernance moins rigide et plus près des gens.
«Nous serons le gouvernement le plus progressiste de l’histoire des TNO», a-t-elle lancé en Chambre immédiatement après l’annonce de son élection dans un discours improvisé.
En point de presse, elle précise davantage ce qui constitue, à ses yeux, un gouvernement progressiste.
«C’est une question d’équilibre, répond-elle du tac au tac. Cela signifie ne pas seulement investir dans l’infrastructure et l’économie. On m’a souvent dit dans l’Assemblée précédente que le meilleur programme social est un emploi. À mon avis, en tant que femme, en tant que travailleuse sociale, je pense que l’emploi fait partie de la solution, mais que ce n’est pas toute la solution.»
«J’ai bon espoir que nous aurons un gouvernement plus équilibré, poursuit-elle. Nous placerons les gens, l’infrastructure et les programmes sur un même pied d’égalité.»
Appelée à présenter sa façon de gouverner, la première ministre martèle l’importance de tenir compte des avis externes. «Il ne suffit pas de consulter. Ce mot est galvaudé. Il ne faut pas simplement consulter; il faut faire participer.»
Élue après trois tours de scrutin, Caroline Cochrane devra composer avec une Assemblée où elle ne compte pas que des alliés. C’est encore par la concertation qu’elle espère rallier le consensus.
Lire l’article dans son intégralité sur le site du journal L’Aquilon