Étudiants étrangers et premier ministre français
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Permis d’études : certaines provinces recevront plus de lettres d’attestation
Le 5 avril, le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté Canada, Marc Miller, a annoncé la répartition des permis d’études entre les provinces et les territoires.

Le ministre d’IRCC, Marc Miller, a annoncé la répartition du nombre de permis d’étudiants étrangers approuvés par province et territoire.
Cette déclaration précise l’annonce du ministre faite le 22 janvier qui prévoyait un plafonnement pour le nombre d’étudiants étrangers sur une période de deux ans, à partir de septembre 2024.
Selon le bureau du ministre, IRCC a réparti le nombre de places attribuées en fonction de la proportion démographique de chaque province et territoire.
Autrement dit, les provinces et les territoires qui risquent de voir leur croissance démographique freiner recevront plus d’étudiants provenant de l’étranger en 2024 qu’en 2023, tandis que celles qui sont moins à risque en accueilleront moins.
Par exemple, le nombre de places attribuées au Nouveau-Brunswick est passé de 9279 en 2023 à 14 651 pour l’année 2024, alors que l’Ontario passe de 235 000 à 141 000.
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Première visite officielle du premier ministre français
Mercredi et jeudi, le premier ministre de la France, Gabriel Attal, était de passage à Ottawa pour réitérer l’étroite relation entre son pays et le Canada.
Gabriel Attal a souligné l’importance de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne.
«Je veux redire les choses de manière très claire. C’est un accord gagnant-gagnant entre la France et le Canada, entre l’Europe et le Canada», a lancé le premier ministre français lors de la conférence de presse à Ottawa le 11 avril.
Les deux pays ont aussi renouvelé le Partenariat franco-canadien pour le climat et l’environnement.
«Le renouvèlement du Partenariat pour une durée de trois ans permettra de resserrer encore davantage la coopération bilatérale afin de lutter contre les changements climatiques, la perte de la biodiversité et la pollution dans le monde», rapporte le bureau du premier ministre Justin Trudeau.
Après les récents feux de forêt qui ont fait rage au Canada et en Europe, le Canada et la France ont également signé «une déclaration d’intention sur la coopération en matière de gestion des feux de végétation afin de renforcer leur collaboration dans ce domaine».
L’accord de partenariat entre la Banque de développement du Canada (BDC) et la banque d’investissement française Bpifrance a lui aussi été renouvelé dans l’optique de soutenir les petites et moyennes entreprises dans les deux pays.
Par ailleurs, la France a adhéré au Défi mondial sur la tarification du carbone et devient ainsi le plus récent partenaire du Canada dans ce champ d’action.

Le ministre Bill Blair a annoncé un investissement substantiel pour la Défense nationale.
Investissement pour la défense, serment d’allégeance et taux directeur
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Plus de 80 milliards pour la défense nationale
Le gouvernement du Canada a annoncé, lundi, un investissement de 8,1 milliards de dollars dans les cinq prochaines années et 73 milliards sur 20 ans en défense.
Cet investissement s’inscrit dans le dernier rapport publié par le premier ministre, Justin Trudeau, et le ministre de la Défense, Bill Blair : Notre Nord, fort et libre : Une vision renouvelée pour la défense du Canada.
«La nouvelle politique de défense vise deux principaux objectifs : renforcer les fondements des forces armées canadiennes et acquérir des capacités pour contrer de nouvelles menaces», indique le gouvernement par communiqué.
«Les investissements en défense prévus dans le budget de 2024 devraient permettre de porter les dépenses du Canada en matière de défense à 1,76 % de notre PIB d’ici 2029-2030», ajoute-t-il.
L’enveloppe sera partagée entre six thèmes de la défense nationale : soutenir le personnel, renforcer les fondements, construire une base industrielle innovante, défendre le Canada, défendre l’Amérique du Nord et défendre les valeurs et les intérêts du Canada dans le monde.
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Le serment d’allégeance au roi est maintenu
Mercredi, la Chambre des communes a rejeté le projet de loi C-347, qui visait à rendre optionnel le serment d’allégeance au roi, à 113 voix contre 197.
Il avait été proposé par le député libéral du Nouveau-Brunswick René Arsenault et appuyé par le député québécois Joël Lightbound.
Les libéraux étaient divisés sur le sujet. Les membres du gouvernement avaient reçu la directive de ne pas appuyer le projet de loi, mais les autres députés pouvaient voter librement. Près d’une quarantaine d’entre eux ont voté en faveur du projet de loi, dont Serge Cormier, député d’Acadie–Bathurst, au Nouveau-Brunswick.
Randy Boissonnault, ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles, ainsi que Ginette Petitpas Taylor, ministre des Anciens Combattants et ministre associée de la Défense nationale ont quant à eux voté avec le reste du gouvernement.
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Le taux directeur reste encore une fois inchangé
La Banque du Canada a annoncé mercredi qu’elle maintenait son taux directeur à 5 %.
«La Banque s’attend à ce que l’économie mondiale continue de croitre à un taux d’environ 3 % et à ce que l’inflation baisse graduellement dans la plupart des économies avancées», indique l’institution dans un communiqué.
L’inflation, mesurée à l’aide de l’indice des prix à la consommation (IPC), a ralenti et s’établit à 2,8 % en février, alors qu’elle était à 2,9 % en janvier.
«Toutefois, la hausse des frais de logement reste très élevée, sous l’effet de la croissance des loyers et du cout de l’intérêt hypothécaire», indique le communiqué.