Pour ce qui allait devenir le plus grand centre culturel franco-ontarien, le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) a connu un début pour le moins anodin.
En 1978, Florian Couture, enseignant du cours d’économie de 13e année de l’école secondaire Garneau d’Ottawa, demande à ses élèves de travailler sur un projet commun appelé « La survivance du fait français à Orléans ».
Pour Monique DesLauriers, Raymond Benoît et leurs amis, qui imaginent les services que pourrait offrir un organisme fictif, le projet mérite de sortir des murs de l’école. Ils se mettent donc à la recherche de l’appui d’adultes pour ce qu’ils appelaient le Mouvement d’implication francophone d’Orléans.
« Ils étaient très bien préparés et je pouvais constater la flamme qu’ils avaient dans les yeux. Ils croyaient mordicus à ce projet et ils m’ont transmis leur passion », se souvient Jean-Guy Doyon, qui siégeait à la Chambre de commerce lors de leur passage.
À l’époque, M. Doyon cherchait aussi à contrer l’anglicisation rapide d’Orléans.
Si la Chambre y voit un projet trop gros et risqué, M. Doyon y voit un défi incroyable. Il accepte d’en prendre le leadeurship et le MIFO nait officiellement le 21 février 1979 sous sa présidence.
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