Le gouvernement libéral du Canada a récemment modifié le formulaire de demande du programme Emplois d’été Canada. Les demandeurs doivent désormais cocher une case avec laquelle ils attestent que « l’emploi et le mandat principal de l’organisme » sont conformes aux droits de la personne et aux « valeurs sous-jacentes à la Charte canadienne des droits et libertés ». Le document précise que cela inclut « les droits en matière de procréation ».
D’abord, ne mélangeons pas les choses. Il n’est pas question ici d’attiser l’éternel débat entre les militants pro-vie et pro-choix. L’Acadie Nouvelle s’est déjà prononcé par le passé en faveur des lois libéralisant l’accès à l’avortement. Nous avons appuyé en éditorial l’action du premier ministre Brian Gallant, qui a mis fin à la règle qui forçait les femmes enceintes à obtenir le feu vert de deux médecins avant de pouvoir mettre fin à leur grossesse au Nouveau-Brunswick.
Le gouvernement Gallant a aussi amélioré l’accès à la procédure en forçant un plus grand nombre d’hôpitaux à offrir ces soins. Une autre initiative que nous avons appuyée en éditorial.
La question n’est toutefois pas de savoir si les premiers ministres Gallant et Trudeau, l’Acadie Nouvelle, nos lecteurs ou quiconque sont pro-vie ou pro-choix. La cause est déjà entendue.
Lire l’éditorial complet sur le site de l’Acadie Nouvelle (un abonnement peut être requis)