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le Jeudi 25 juillet 2019 9:22 Actualité

Les Belles Bouclettes : Un rêve un peu fou devenu réalité

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Les chèvres angoras de la ferme Les Belles Bouclettes. — Photo : Roxanne Lormand avec l’autorisation d’Agricom
Les chèvres angoras de la ferme Les Belles Bouclettes.
Photo : Roxanne Lormand avec l’autorisation d’Agricom
Agricom, On. Isabelle Perdigal et Jacques Morin sont propriétaires d’une petite ferme caprine dans l’Est ontarien. L’entreprise Les Belles Bouclettes se spécialise dans la production de la fibre mohair à l’aide de ses chèvres angoras.
Les Belles Bouclettes : Un rêve un peu fou devenu réalité
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Isabelle Perdigal et Jacques Morin sont les propriétaires d’une petite ferme caprine dans l’Est ontarien. La jeune entreprise Les Belles Bouclettes se spécialise dans la production de la fibre mohair à l’aide de ses chèvres angoras. 

Isabelle Perdigal et Jacques Morin, originaires de France, sont arrivés au Canada en 2001. En 2006, ils ont repris une petite ferme laitière qui n’était plus en activité à Vankleek Hill, dans l’est de l’Ontario.

Un rêve un peu fou au début, mais avec un peu d’aménagement, ils ont pu accueillir des premiers locataires, des Alpagas avant de bifurquer vers les chèvres angoras. Ainsi sont officiellement nées, vers 2014, Les Belles Bouclettes. En ce moment, la ferme comporte quelques autres chèvres laitières et de boucherie, mais la propriétaire souhaite se concentrer sur les angoras.

Le troupeau a commencé avec six chèvres angoras qui venaient d’un ami qui voulait s’en départir. Ensuite, Jacques Morin et Isabelle Perdigal ont fait l’acquisition d’un bouc et d’autres bébés sont arrivés.

Les éleveurs de chèvres angoras – une race rare – ne sont plus aussi nombreux qu’auparavant. Les Belles Bouclettes est considéré comme un éleveur de taille moyenne avec une quarantaine de chèvres. C’est pourquoi la propriétaire essaye d’enregistrer le plus de bêtes possible.

Photo : Roxanne Lormand avec l’autorisation d’Agricom

La laine des moutons

« Ça a été une grosse mode au début des années 70 et 80 et après le prix du mohair a baissé et donc tout le monde a vendu leur troupeau», explique Isabelle Perdigal. Le faible nombre d’éleveurs rend d’autant plus difficile l’acquisition de nouvelles bêtes.

La chèvre angora est élevée pour son poil. La toison des chèvres angoras donne la fibre mohair, une laine ultra douce, lustrée, délicate et avec des propriétés thermiques avantageuses. Les boucles des chèvres sont tondues deux fois par année chez les Belles Bouclettes. « C’est le seul animal en fait qu’on tond deux fois par an. Nous les tondons une fois fin mars et une fois fin septembre. Ça [les boucles] grandit d’un pouce par mois environ. » La laine mohair des bébés angoras est d’ailleurs très recherchée puisqu’elle est très fine, douce et résistante.

Lire l’article dans son intégralité sur le site du journal Agricom