Le 12 avril, que l’on connait maintenant sous le nom du «lundi noir», l’Université Laurentienne annonçait le licenciement d’une centaine de professeurs et l’abolissement de 69 programmes, dont 28 en français.
Le projet de l’ULNO, mis sur pied par le professeur Serge Miville, qui agira en tant que «vice-recteur à la résistance de l’ULNO» est décrit comme un mouvement de protestation, mais aussi un moyen de démontrer la légitimité et la nécessité d’une université de langue française dans le nord-est de l’Ontario.


L’ULNO se veut un collectif d’intellectuels, de professeurs, d’artistes, d’étudiants et de militants.
«Étant donné que plusieurs professeurs francophones de la Laurentienne ont perdu leur lien avec une institution qui les rémunère, ces professeurs gardent leur ferveur enseignante, leur vitalité de chercheurs. Ils sont animés par cette vocation, ils veulent perpétuer leur mission en continuant de produire des connaissances et en les transmettant», a attesté celui qui œuvrera en tant que recteur de l’ULNO, Simon Laflamme.