Sa demeure est un amalgame d’œuvres d’art terre-neuviennes et chinoises — vestiges d’une vie antérieure d’expatriée dans l’empire du Milieu —, de photographies, de poteries, de vaisselle et d’autres bibelots. Sans conteste, Élizabeth-Anne Malichewski apprécie les belles choses et elle en possède une bonne collection. Lorsque vient le temps de gâter ceux qu’elle aime, elle en offre d’aussi belles, gracieuseté de ses doigts de fée.
Sur la grande table de sa salle à manger sont exposées quelques créations originales qui se retrouveront sous le sapin cette année. Des cartes et des ornements en origami, des boîtes-cadeaux créées à partir de calendriers pliés, des oursins transformés en aimants pour le frigo et des poupées faites de vieux tissus. « J’ai eu une phase où je créais des poupées. J’avais des nappes brodées par ma grand-mère, mais elles étaient toutes trouées. J’ai trouvé une façon de remettre ses broderies en valeur. »