le Lundi 12 mai 2025
le Mercredi 21 novembre 2018 19:00 Actualité

Solidifier l’identité franco-canadienne par les livres

Pourquoi faire confiance à Francopresse.
Le plus récent honneur décerné à Françoise Enguehard est un doctorat honorifique en lettres humaines de l’Université Mount Saint Vincent d’Halifax. 
 — Photo : courtoisie de Françoise Enguehard
Le plus récent honneur décerné à Françoise Enguehard est un doctorat honorifique en lettres humaines de l’Université Mount Saint Vincent d’Halifax.
Photo : courtoisie de Françoise Enguehard
Le Gaboteur, TNL. Chaque année, Communication-Jeunesse répertorie toutes les parutions québécoises et franco-canadiennes, entre 650 et 700 ouvrages annuellement.
Solidifier l’identité franco-canadienne par les livres
00:00 00:00

Le port d’attache de Communication-Jeunesse se situe au Québec, mais l’organisation à but non lucratif a un mandat national à la défense de la littérature québécoise et franco-canadienne pour la jeunesse depuis sa fondation en 1971.

Chaque année, Communication-Jeunesse répertorie toutes les parutions québécoises et franco-canadiennes, entre 650 et 700 ouvrages annuellement. L’organisme produit deux sélections de livres d’ici pour les jeunes, qui mettent en valeur une centaine de titres. Des activités, des clubs de lecture et une chronique à l’émission Samedi de lire, diffusée sur 30 chaînes radio au Canada, sont également offerts aux jeunes francophones d’un océan à l’autre.

Photo : Rachel Morgenstern-Clarren

Son équipe, qui a donné plusieurs formations hors Québec, se dit « très sensible aux réalités des milieux francophones minoritaires ». « Au cours des dernières années, nous avons formé des enseignants, des bibliothécaires et des médiateurs de Surrey, Whistler, Calgary, Yellowknife, Brampton, Sudbury, Iqaluit, et nos Clubs de lecture se sont rendus jusqu’à Whitehorse ! », atteste Anne-Marie Fortin, soulignant du même souffle la vigueur de ces communautés au maintien du fait français. « La littérature franco-canadienne est souvent très identitaire. À travers les livres, les jeunes issus de ces minorités linguistiques découvrent qu’ils ne sont pas seuls au monde à vivre cette réalité », ajoute-t-elle.

En faisant voyager d’un océan à l’autre les livres jeunesse en français made in Canada, la formation Passeurs de mots vise aussi à tisser des liens avec les francophonies hors Québec et à les maintenir à long terme. C’était d’ailleurs le baptême terre-neuvien pour Communication-Jeunesse, qui espère que cette première rencontre mènera à un partenariat plus soutenu à long terme. « Et, qui sait, rêve Anne-Marie Fortin, peut-être provoquer l’étincelle d’une production locale? »