Vers la fin des années 1990, Prise de parole a voulu combler le vide laissé par la fermeture des Éditions de l’Acadie et a commencé à publier des auteurs de la région, tels que Herménégilde Chiasson, France Daigle, Rose Després, Pierre-André Doucet et Daniel H. Dugas.
«C’est important d’avoir une présence sur place», note le codirecteur général et directeur de la commercialisation, Stéphane Cormier. «Il y a beaucoup d’évènements dans le monde littéraire. […] Le métier d’éditeur, c’est vraiment un métier de proximité quand même. On veut entretenir des liens avec le milieu, on veut rencontrer nos auteurs et, quand on est sur place, ça donne cette dimension humaine qui est vraiment au cœur de l’édition.»
Il ne s’attend pas à ce que le nombre d’œuvres publiées augmente pour le moment.
Mme Malaborza est diplômée en traduction et a travaillé à la traduction de romans de l’autrice néobrunswickoise Beth Powning et d’un livre d’Ami McKay, de la Nouvelle-Écosse, à paraitre en mars chez Prise de parole.
«Elle est une femme très engagée dans les lettres dans les provinces de l’Atlantique. Une personne toute désignée pour faire de la représentation pour nous, pour faire du travail avec les auteurs, pour aller dans les évènements, pour démarcher des nouveaux auteurs», avance M. Cormier.
Le travail d’édition est relativement facile à décentraliser, surtout avec les moyens de communication actuelle, note-t-il, mais avoir quelqu’un sur place facilitera plusieurs aspects du travail.