Silence ne veut pas dire absence
Le confinement ainsi que la fermeture des écoles et de certains services ont créé l’isolement des victimes. Certains organismes de support contre la violence familiale ont remarqué une baisse des appels à l’aide. Cela ne signifie pas pour autant qu’il y a une diminution de la violence. Ce serait plutôt dû au fait que les femmes et enfants étaient coincés à la maison et qu’il leur est impossible de faire appel aux organismes de soutien.
Christian Cormier, avocat en droit de la famille, note que la communauté juridique a également constaté pendant la période de confinement une certaine baisse de la demande de services juridiques en droit de la famille. «Peut-être parce que c’était difficile pour les victimes de faire appel à de l’aide. Donc, elles ne pouvaient pas appeler ou envoyer des messages, car elles n’étaient pas seules.»
Jan Reimer, directrice générale du Conseil des refuges pour femmes de l’Alberta rappelle que l’Alberta a un des plus importants taux de violence familiale au pays. L’an dernier, les refuges pour femmes ont dû refuser plus de 23 000 demandes de femmes, car il n’y avait pas assez de place pour les accueillir.

Depuis le début de la pandémie, Madame Reimer observe une augmentation de la sévérité des actes de violence et de plus grands risques que les femmes soient tuées. Selon elle, ces faits seraient confirmés par les rapports de police.
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