Malgré les efforts de sensibilisation, il y a toujours beaucoup de gens qui laissent leurs ordures sur les rivages. Des écologistes rappellent que le fait de ramasser ses déchets est une petite action qui fait une grande différence.
Alec Maillet-Haydock, jeune fermier de Richibucto-Village dans Kent, se rend presque quotidiennement à la plage de Cap-Lumière pour jouer du banjo. Vers 20h, après avoir rangé son instrument, il se promène sur le rivage avant de rentrer chez soi.
Ce qu’il observe le désole.
«Je trouve, de plus en plus, que les gens laissent traîner leurs déchets, et ce, malgré les efforts que tous font pour sauver la planète. Beaucoup de vacanciers ne pensent presque jamais à ramasser leurs déchets sur la plage et dans d’autres lieux publics.»
«Chaque soir je dois ramasser un six pack vide de bière en canette, des paquets de gomme, des verres et des sacs en plastique et même des chaises. Nommez-le, je l’ai probablement trouvé.»
En ramassant les ordures dans son petit coin de plage isolé, il ne peut pas s’empêcher de penser au reste de la côte est de la province, particulièrement aux secteurs prisés par les touristes.
«Tous ces déchets vont directement dans le détroit [de Northumberland]. C’est un désastre.»
Des milliers de livres de déchets
La plage de Cap-Lumière n’est pas un cas isolé. Des centaines de bénévoles de Dalhousie à Cap-Pelé participent chaque année à des collectes de déchets côtiers dans le cadre d’une initiative nommée Ménage ton rivage. Parrainé par l’organisme de Caraquet Gestion H2O, le projet a permis de ramasser, chaque année, 4300 livres de déchets sur 75 kilomètres de côte, depuis trois ans.
Lire l’article dans son intégralité sur le site du journal Acadie Nouvelle