le Mardi 13 mai 2025

Martin Normand, chroniqueur

«Il y a un vieil adage qui est souvent repris en francophonie canadienne : quand on n’avance pas, on recule», écrit notre chroniqueur Martin Normand. — Archives Le Droit

Les périls de faire du surplace

8 Décembre 2020 Actualité

FRANCOPRESSE – Il y a un vieil adage qui est souvent repris en francophonie canadienne : quand on n’avance pas, on recule. Alors que s’écoulent enfin les derniers jours de 2020, le temps est venu de faire un retour sur une année pas comme les autres ; une année où le progrès en matière de promotion et de protection du français a fait du surplace, mettant en péril des acquis qui contribuent à l’épanouissement des communautés francophones en situation minoritaire.

Lire plus
Dans son discours du Trône 2020, le gouvernement dit pour la première fois, on ne peut plus clairement, qu’il existe une asymétrie entre les langues officielles au Canada. — Wikimedia Commons

Un discours du Trône en demi-teintes

29 septembre 2020 Actualité

FRANCOPRESSE – Le récent discours du Trône du gouvernement Trudeau est autant un exercice politique qu’un exercice de communication. Le gouvernement profite du moment pour redémarrer son agenda législatif et pour envoyer des signaux quant à son positionnement sur certains grands enjeux. Pour saisir les ambitions du gouvernement Trudeau quant aux langues officielles, il faut regarder ce qu’il y dit, ce qu’il n’y dit plus et ce qu’il n’y dit pas. Sur ce plan, l’exercice de communication laisse penser que la vigilance devra être de mise.

Lire plus
«Comprendre le français, c’est une chose. Comprendre les enjeux liés aux langues officielles au pays, c’en est une autre», écrit notre chroniqueur, Martin Normand. — Emmanuel Tremblay

Parler et comprendre le français ne suffisent pas

8 septembre 2020 Actualité

FRANCOPRESSE – Dans la foulée du choix d’Erin O’Toole pour diriger le Parti conservateur du Canada, plusieurs commentateurs ont souligné le fait que non seulement le nouveau chef parle le français, mais il le comprend aussi ; ses interactions avec les journalistes l’ont bien démontré. On peut s’en réjouir, mais la barre devrait être un peu plus haute. Comprendre le français, c’est une chose. Comprendre les enjeux liés aux langues officielles au pays, c’en est une autre.

Lire plus
«Mais ce qui est d’autant plus inquiétant, c’est que cet inachèvement suscite plus d’indifférence que d’indignation chez une grande partie de la classe politique. L’absence de véritable réaction politique en est un bon exemple», écrit Martin Normand. — Nyall Engfield – Pexels

Un sondage révélateur

6 juillet 2020 Actualité

FRANCOPRESSE – Depuis le début de la crise sanitaire, le Commissariat aux langues officielles (CLO) a noté une série d’accrocs aux obligations linguistiques chez les institutions fédérales et dans la société canadienne. Par exemple, l’information relayée en français lors des points de presse n’a pas toujours été de qualité équivalente à celle qui l’était en anglais et des règlements quant à l’étiquetage de produits désinfectants et de nettoyage ont pu être temporairement ignorés. Le commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge, a d’ailleurs confirmé en avril dernier avoir reçu des plaintes à cet égard de la part de citoyens inquiets et a indiqué qu’il allait préparer un rapport spécial sur les langues officielles en situation d’urgence.