Ces problématiques, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a souhaité les aborder le 15 octobre lors d’une session de réseautage virtuel. Le webinaire, portant sur l’impact économique de la COVID-19 en Saskatchewan, a rassemblé 25 participants, dont trois invités bilingues issus du monde de l’entreprise afin de partager témoignages et leçons apprises au cours des six derniers mois.
Il y a eu beaucoup d’interrogations de la part des entreprises concernant les nouvelles restrictions sanitaires. Elles ont cherché des réponses, ont dû s’adapter, licencier, parfois fermer définitivement, et maintenant la compétition est féroce.

Stratégies de survie
Au même titre que les écoles qui ignoraient si elles allaient pouvoir rouvrir un jour leurs portes, les entreprises locales ou internationales ont toutes été logées à la même enseigne, subissant les restrictions sanitaires de la COVID-19.
Alors que les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie ou encore de la restauration restent les plus touchés, les diverses entreprises de la Saskatchewan déploient tous leurs efforts pour garder le cap et se maintenir à flot.
Pour pallier la situation, différents changements stratégiques se sont opérés au sein des entreprises, que ce soit d’un point de vue des ressources humaines, du marketing ou même de la communication. «Les entreprises du centre-ville de Saskatoon font les choses différemment et c’est bien, car dans la situation où nous nous trouvons, nous sommes obligés de nous renouveler», analyse Sarah Marchildon, directrice des programmes pour Downtown Saskatoon.

Ainsi, des stratégies de liquidation des stocks, de régulation du nombre de clients et des systèmes de rendez-vous en magasin ont été mis en place, à Saskatoon comme ailleurs, afin de permettre aux commerces et aux clients de reprendre une relation presque normale.
Outre les mesures d’aménagement d’horaires de bureau déjà bien connus des quartiers d’affaires, les gestionnaires cherchent à recréer du lien entre les employés qui sont pour beaucoup en télétravail depuis des mois. «Nous essayons de briser la glace des écrans dans des évènements, comme des rencontres virtuelles, de style verre à vin ou 5 à 7», explique Sarah Marchildon. Elle ajoute que beaucoup d’entreprises ont perdu certains de leurs employés.
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