«Je suis né dans cette maison, juste en haut de l’escalier, en 1947», raconte le propriétaire du musée, Henri St Germain. Le lot d’environ 50 acres appartenait à ses parents.
«On était six enfants, huit dans la maison avec nos parents. On avait beaucoup de travail, on se gardait occupé!», s’exclame-t-il en riant. Le musée est géré par Henri St Germain et sa femme, Patricia.
L’ancienne ferme s’étend jusqu’à la rue Bodson. La famille cultivait majoritairement des pommes de terre et s’occupait de diverses sortes de bétail.
«Nous avions besoin de toutes sortes d’équipements. On devait même en partager entre nos voisins agriculteurs puisque c’était trop cher. Parfois, on engageait quelqu’un pour passer une machine sur la terre. Nous avons décidé de préserver cet équipement et de créer un musée pour montrer aux générations futures ce que c’était que d’être un vrai fermier dans les années 1940, ainsi de suite», explique-t-il.
À leur arrivée au musée, les visiteurs sont accueillis par le couple francophone, qui anime le tour guidé en décrivant les anciens équipements et, bien sûr, la riche histoire derrière ceux-ci.

Remonter le temps
Mais le musée n’a pas que du matériel agricole. Le couple collectionne aussi des antiquités. «Je prends presque n’importe quoi. Si c’est cassé, je le répare», souligne Henri St Germain.
Il vient de réparer une vieille machine de lecture de disques et de cassettes qui lui a été offerte. «C’est vraiment beau de les avoir, ça donne aux gens une idée de comment c’était dans le bon vieux temps», dit Patricia St Germain. Une impression de remonter le temps.


Au cours de la dernière année, le couple a activement nettoyé et rénové ses expositions : ils ont repeint de vieilles machines agricoles et ont organisé leurs antiquités.
Le musée, désormais ouvert au public uniquement à l’extérieur, peut être visité en passant un rapide coup de fil à l’avance. Il n’y a pas de frais fixes pour la visite, mais le couple apprécie tout don.
