le Samedi 19 avril 2025
le Mercredi 4 novembre 2020 11:59 Société

Sans-abris : Les services ne suivent pas la cadence

Pourquoi faire confiance à Francopresse.
Le centre-ville de North Bay. — Éric Boutilier
Le centre-ville de North Bay.
Éric Boutilier
LE VOYAGEUR (Ontario) – Les propriétaires d’un centre de conditionnement physique de North Bay ont dénoncé l’inaction de la ville face à l’itinérance au centre-ville. Jane Kelly et David Barrie en ont assez des incidents récurrents qui se produisent devant leur commerce.
Sans-abris : Les services ne suivent pas la cadence
00:00 00:00

Lors de la réunion virtuelle du conseil municipal du 13 octobre, Mme Kelly et M. Barrie ont partagé leur expérience avec des toxicomanes et des sans-abris, qui semblent être de plus en plus présents dans le secteur. Ils ont décrit la situation comme ressemblant à un épisode de The Walking Dead et dit qu’ils ont signalé à maintes reprises des incidents à la police, sans obtenir de résolution.

La conseillère municipale Johanne Brousseau a dû faire face des situations semblables lorsqu’elle était en affaires. Elle reconnait toutefois que la Ville est coincée au milieu de cette crise sans nécessairement avoir les moyens pour agir.

«Les conseils d’administration des services sociaux sont responsables du financement et de l’administration des programmes de logements sociaux et travaillent pour prévenir l’itinérance. Par contre, un des désavantages de ce système est que les municipalités paient pour les services, mais ne contrôlent pas la vitesse à laquelle les problèmes sont résolus», explique-t-elle.

Dans les dernières années, le nombre de démunis a augmenté plus vite que l’avancement des projets qui peuvent aider ces individus.

— Johanne Brousseau, conseillère municipale

«Il faut aussi que le gouvernement provincial comprenne aussi notre dilemme. Le financement aux municipalités pour gérer les problèmes sociaux doit être révisé. Hériter des problèmes sociaux d’autres municipalités n’est pas en esprit de collaboration de nos associations municipales», poursuit-elle.

Comme ancienne chef d’entreprise entre 1986 et 2007, je suis sympathique. La sécurité de mes clients a toujours été une inquiétude pour moi. J’avais mis des règles en place pour essayer de prévenir des situations dangereuses, telles qu’à la fin d’un cours du soir, les dames partaient en groupe vers leur auto et s’assuraient que toutes les autos démarraient du stationnement.

— Johanne Brousseau, conseillère municipale