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le Vendredi 26 juillet 2024 6:30 Politique

Feuilleton de la Colline – Semaine du 22 juillet 2024

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Francis Drouin, député franco-ontarien de Glengarry—Prescott—Russell, a annoncé qu’il ne se représentera pas aux prochaines élections.  — Photo : Marianne Dépelteau – Francopresse
Francis Drouin, député franco-ontarien de Glengarry—Prescott—Russell, a annoncé qu’il ne se représentera pas aux prochaines élections.
Photo : Marianne Dépelteau – Francopresse
FRANCOPRESSE – Cette semaine sur la Colline : Francis Drouin ne sera pas candidat aux prochaines élections, un million de dollars de plus pour la francophonie ontarienne, baisse du taux directeur et réduction des fonds dédiés à la recherche sur les pensionnats autochtones.
Feuilleton de la Colline – Semaine du 22 juillet 2024
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Plus sur la francophonie

  • Le député franco-ontarien Francis Drouin ne se représentera pas

Élu depuis 2015 dans la circonscription de Glengarry–Prescott–Russell et faisant partie de la jeune génération des députés libéraux qui ont accédé au pouvoir lors de l’élection de Justin Trudeau, Francis Drouin a confirmé qu’il ne sera pas candidat aux prochaines élections fédérales.

Il a confirmé à Radio-Canada qu’il voulait passer plus de temps avec sa famille, mais aussi croire que son parti aura «de la misère aux prochaines élections». Il a remarqué qu’il perdait sa passion et sa patience pour la politique ainsi que l’impopularité du premier ministre auprès des électeurs, sans pour autant plaider pour un nouveau chef du Parti libéral.

Toujours selon Radio-Canada, le député aurait annoncé ses intentions à Justin Trudeau à la fin mars. 

Francis Drouin avait récemment fait l’objet d’un tollé, après avoir traité des témoins en comité de «plein de marde».

À lire aussi : Période de questions animée sur la francophonie canadienne

  • Un million de dollars de plus pour la francophonie en Ontario

Le Programme d’appui à la francophonie ontarienne (PAFO) pourra financer jusqu’à 74 projets communautaires et culturels francophones, à hauteur de 3 millions de dollars, pour l’année 2024-2025. C’est un million de plus que l’an dernier, fourni par le gouvernement fédéral et qui s’ajoute aux 2 millions que le gouvernement provincial investit depuis 2021.

Ces fonds fédéraux serviront aux organismes et entreprises francophones de la province à «contribuer à la prospérité culturelle et économique de l’Ontario et à améliorer la vie quotidienne des francophones et des francophiles de la province», a assuré la ministre des Affaires francophone de l’Ontario, Caroline Mulroney.

Taux directeur, traitement différentiel des immigrants et réduction d’un fonds pour les Autochtones

  • La pression financière s’atténue légèrement

La Banque du Canada a abaissé mercredi son taux directeur de 0,25 point, pour l’établir à 4,50 %. C’est la deuxième relâche depuis juin. 

Avec ces nouvelles prévisions, la Banque centrale du Canada démontre ainsi que l’inflation se rapproche de la cible de 2 % qu’elle s’était fixée pour l’année prochaine.

«Bien que l’inflation soit encore au-dessus des cibles des banques centrales dans la plupart des économies avancées, elle devrait baisser graduellement», assure la Banque dans un communiqué.

Toutefois, elle précise que «la hausse des frais de logement demeure forte, tirée vers le haut par les prix des loyers et le cout de l’intérêt hypothécaire, et est encore le facteur qui contribue le plus à l’inflation globale».

Comme l’explique l’institution, le taux directeur a une influence sur les autres taux d’intérêt au pays, comme ceux des banques ou ceux de plusieurs produits d’épargne.

L’Assemblée des chefs du Manitoba demande à Ottawa de revenir à un «financement adéquat» après une réduction drastique des fonds dans la recherche sur les pensionnats autochtones. 

Photo : Calvi Leon – IJL Postmedia
  • Ottawa réduit le financement concernant les pensionnats autochtones

L’Assemblée des chefs du Manitoba (AMC) a déploré dans un communiqué publié lundi le fait qu’Ottawa ait réduit les fonds pour la recherche sur les terrains des anciens pensionnats autochtones.

Le financement par communauté a été plafonné à 500 000 dollars, alors qu’il pouvait aller jusqu’à 3 millions, via le Fonds de soutien communautaire pour les enfants disparus des pensionnats. 

«La décision du gouvernement de réduire le financement sans aucune discussion avec les dirigeants des Premières Nations est une occasion manquée pour le Canada de renforcer ses relations avec les gouvernements des Premières Nations. Nous demandons le rétablissement du financement et une véritable consultation et coopération avec les dirigeants des Premières Nations», affirme la grande cheffe adjointe de l’AMC, Betsy Kennedy, dans le communiqué.

Une lettre a également été envoyée au ministre des Relations Couronne-Autochtones, Gary Anandasangaree, pour restaurer le «financement adéquat», précise l’AMC.

Le ministre de l’Immigration en exercice au moment des faits, Sean Fraser, aurait été informé par des hauts fonctionnaires que le visa d’urgence accordé aux Ukrainiens fuyant la guerre créerait un «précédent» dans le système d’immigration temporaire. 

Photo : Inès Lombardo –Francopresse
  • Un traitement différentiel des immigrés reproché à IRCC

De hauts fonctionnaires ont adressé une note à l’ancien ministre de l’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté du Canada , Sean Fraser, pour lui signaler que le programme de visa d’urgence pour les Ukrainiens – l’Autorisation de voyage d’urgence Canada-Ukraine – mis en place au début de la guerre initiée par la Russie en 2022, risquait de porter atteinte au système d’immigration temporaire.

En effet, les visas délivrés aux Ukrainiens pour leur offrir un pays dans lequel se réfugier en attendant la fin de la guerre n’avaient pas de date limite de séjour.

Par ailleurs, ce visa ne demande pas aux Ukrainiens de promettre de partir à la fin de leur visa, une obligation qui doit pourtant être respectée par tous les autres détenteurs de visas temporaires.

Trois Canadiens d’origine afghane ont l’intention de poursuivre le gouvernement fédéral pour discrimination. Selon Radio-Canada, ces trois personnes expliquent qu’elles ont été traitées différemment des Ukrainiens, alors qu’eux aussi fuyaient la guerre. Des membres de leur famille ont ainsi dû rester en Afghanistan.

La présidente du conseil d’administration de l’entreprise Technologies du développement durable Canada (TDDC) a été épinglée pour conflit d’éthique par le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique, Konrad von Finckenstein. 

Photo : Wikimedia commons
  • Manque d’éthique autour d’un fonds dédié à l’écologie

Le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique, Konrad von Finckenstein, considère que la présidente du conseil d’administration de Technologies du développement durable Canada (TDDC), Annette Verschuren, a enfreint la Loi sur les conflits d’intérêts.

Dans un rapport publié mercredi, le commissaire précise que la présidente aurait dû quitter physiquement la pièce ou la réunion lorsqu’un vote devait avoir lieu concernant des entreprises avec lesquelles elle a des liens. Elle s’est parfois abstenue de voter, mais «s’abstenir de voter au lieu de se récuser ne répond pas aux exigences de la Loi».

Par ailleurs, le commissaire pointe des problèmes avec d’autres décisions de Mme Verschuren au sein de TDDC, comme approuver le financement d’une entreprise dont elle était la fondatrice et actionnaire majoritaire, pour bénéficier de paiements d’urgence pendant la pandémie de COVID-19. Cela relève selon lui d’une infraction à la Loi. Il précise cependant que «Mme Verschuren a pris ce qu’elle croyait être les bonnes mesures pour gérer ses conflits d’intérêts».

Type: Actualités

Actualités: Contenu fondé sur des faits, soit observés et vérifiés de première main par le ou la journaliste, soit rapportés et vérifiés par des sources bien informées.

Inès Lombardo

Correspondante parlementaire

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