Le vieillissement naturel, une fécondité faible, une hausse de l’espérance de vie et l’émigration seraient les raisons pour le déclin de population dans les 11 districts du Nord de l’Ontario, selon un rapport de l’Institut des politiques du Nord (IPN) publié le 9 octobre.
Des 11 districts, 8 ont affiché un déclin démographique depuis 1996, celui de Cochrane étant l’un des plus affectés avec une perte de 14,5 %. Le déclin de population devrait continuer jusqu’en 2041, selon le rapport, tandis que l’Ontario devrait voir une hausse de population de 25,1 %.
« Notre population globale est en baisse et notre population totale vieillit », dit Charles Cirtwill, président de l’IPN, dans un communiqué. « Les tendances démographiques et de la migration suggèrent que nos régions du Nord ont besoin de 50 000 nouveaux arrivants d’ici 2041, simplement pour maintenir les niveaux existants de la population. »
Le rapport conclut que le Nord a besoin d’une stratégie « globale, coordonnée et inclusive » pour attirer et conserver de nouveaux arrivants : « Le Nord ontarien a besoin d’attirer et de conserver des migrants qui sont prêts et consentent à travailler, tout en s’intégrant dans la population active autochtone et non autochtone existante puis en haussant les taux de fertilité ».
Sudbury est la ville à avoir inscrit un plus gros déclin avec 15,4 %.
Les régions de Manitoulin, Parry Sound et Kenora ont toutes enregistré une hausse de population au cours des 20 dernières années, soit de 16,1 %, 7,3 % et 3,5 % respectivement.
Le rapport, le premier d’une série de quatre, intitulé Attirer vers le Nord : Étude sur la nécessité d’une stratégie pour les nouveaux arrivants du Nord. Les prochains rapports exploreront les forces et faiblesses d’une stratégie pour attirer les immigrants dans le Nord et d’autres programmes d’immigration qui pourraient être réalisés.