C’était un enjeu scruté par de nombreuses personnalités ténoises et canadiennes : la présence des femmes à la nouvelle Assemblée législative. Et celle-ci s’est considérablement renforcée avec neuf députées élues, dont sept qui font leur première entrée dans l’institution gouvernementale à 19 sièges. Ainsi, les comtés de Great Slave, Inuvik Boot Lake, Inuvik Twin Lakes, Kam Lake, Range Lake, Sahtu, Thebacha, Yellowknife Centre et Yellowknife Sud ont tous choisi de faire confiance à une femme pour les quatre années à venir.
Des initiatives encourageantes
Le soir de l’élection, alors que trois femmes seulement avaient reçu la confirmation d’être élues, Caroline Cochrane, députée sortante réélue de Range Lake, s’est exclamée : «je suis extatique! Nous n’avons jamais eu plus de trois femmes dans l’histoire de l’Assemblée législative. À partir de quatre, nous allons donc écrire l’Histoire.» Celle qui s’intéresse à la place de premier ministre ne croyait pas si bien dire aux vues des résultats de la soirée.
Si le nombre de candidates en 2015 était si bas, c’est parce que les femmes n’avaient pas été encouragées à se présenter. À cette époque, seulement neuf femmes sur un total de 60 candidats étaient présentes dans la campagne. La semaine dernière, 22 femmes affrontaient 36 de leurs homologues masculins, soit plus du double qu’il y a quatre ans. Un fait historique qui propulse les TNO à la tête des provinces et territoires canadiens ayant le plus de représentation féminine parmi ses membres de la législature.
Cette percée considérable n’aurait certainement pas pu avoir lieu sans l’aide de plusieurs campagnes de sensibilisation pour mobiliser leur participation à la vie politique. Julie Green, qui a activement participé à promouvoir des campagnes telles que Women in Ballot, laisse éclater sa joie à l’annonce des résultats : «je suis très fière de toutes les candidates qui se sont présentées pendant cette campagne», confiait-elle avec émotion durant la soirée électorale.
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