Un groupe de citoyens de Caraquet a souligné un sombre anniversaire de l’histoire acadienne en appuyant les démarches de la Coopérative des Arcadiens, dont l’objectif est d’ériger un mémorial visant à reconnaître le génocide du peuple acadien.
Le 13 décembre 1758, le Duke William, un navire britannique, a fait naufrage dans le nord de l’Atlantique, au large des Cornouailles. Environ 362 Acadiens à bord ont péri.
Les naufrages du Violet et du Ruby, deux autres vaisseaux britanniques dans les semaines qui ont précédé, ont mené à la mort de 488 autres Acadiens. La moyenne d’âge des passagers était d’environ 15 ans.
Il s’agit de la plus grande perte de vies durant le Grand Dérangement.
Environ 3100 des quelque 10 000 Acadiens déportés de 1755 à 1763 ont perdu la vie. Jean-Paul Savoie, porte-parole de la Coopérative des Arcadiens et ancien maire de Kedgwick, considère que ces évènements constituent un génocide.
David Caron
Contenu à découvrir

La quête meurtrière du Passage du Nord-Ouest

Bientôt un Observatoire de l’immigration francophone au Canada

Québécois et francophones du Canada doivent faire front commun pour freiner le déclin la langue française.

Québec et francophonie minoritaire : un rapprochement en vue?
Plus populaires

Québec et francophonie minoritaire : un rapprochement en vue?

L’approche Poilievre «non merci»

Langues officielles : les organismes francophones mis à genoux à chaque Plan d’action
