le Mardi 28 mars 2023
le Mercredi 6 juin 2018 20:00 Actualité

Conservation de la nature : Un honneur pancanadien

Le grand chef des Premières Nations du Dehcho Herb Norwegian a œuvré durant près de trois décennies pour que soient protégés près de 100 000 km2 de leur territoire, y compris la réserve de parc national Nahanni.  — Photo : Greg Nyuli
Le grand chef des Premières Nations du Dehcho Herb Norwegian a œuvré durant près de trois décennies pour que soient protégés près de 100 000 km2 de leur territoire, y compris la réserve de parc national Nahanni.
Photo : Greg Nyuli
La contribution à la protection du territoire du grand chef des Premières Nations du Dehcho, Herb Norwegian, est saluée : après avoir œuvré durant près de trois décennies pour que soient protégés près de 100 000 km2 du territoire, il a reçu le Prix Glen Davis.
Conservation de la nature : Un honneur pancanadien
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La contribution à la protection du territoire de Herb Norwegian, grand chef des Premières Nations du Dehcho, dans les Territoires du Nord-Ouest, est saluée.

Herb Norwegian a œuvré durant près de trois décennies pour que soient protégés près de 100 000 km2 de leur territoire, y compris la réserve de parc national Nahanni. Le Edehzhie (zone qui comprend le plateau Horn et plusieurs affluents du Mackenzie qui y prennent source comme les rivières Willowlake et Rabbitskin) devrait bientôt s’ajouter à ce tableau. C’est pourquoi le Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada) et la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) lui ont remis le 24 mai dernier le Prix Glen Davis du leadeurship en conservation.

Le Prix Glen Davis, accompagné d’une bourse de 10 000 $, récompense une personne jouant un rôle prépondérant dans la protection d’un écosystème « ou en menant une initiative fondamentale, liée aux espèces ou habitats, qui améliore le Canada de façon mesurable. Cet individu doit également démontrer qu’il fait des sacrifices sur le plan financier qui ralentissent ses accomplissements. »

Herb Norwegian repousse sans hésitation, mais avec ironie, l’idée d’un quelconque sacrifice de sa part. « Pour moi, c’était comme aller à l’école, explique-t-il. J’ai commencé à l’âge où les jeunes sortent de la 12e, vont à l’université étudier les sciences politiques ou différentes choses. Mais moi je suis simplement resté dans tout le processus pour travailler avec les Ainés, comprendre le système politique et comment les gens fonctionnent les uns avec les autres. Dans un sens, le travail que j’ai fait c’est de travailler avec les gens, j’ai un diplôme de sciences politiques avec les gens et avec la Terre, et je pense que c’est ce qui a été reconnu. »

Lire l’article intégral sur le site de L’Aquilon