Par les jeunes et pour les enseignants, c’est l’idée directrice qui aura animé durant trois jours cet évènement.
Vendredi en matinée, les congressistes ont pu assister au premier atelier présidé par la délégation Leadership Jeunesse lors d’un talk-show aussi informatif que divertissant. « Le Talk-Show était vraiment bien pensé », mentionne Katherine Terich, étudiante de Canmore. « Ça a permis de découvrir un côté humoristique aux gens haut placés qu’on ne voit pas assez souvent », ajoute-t-elle.
Puis le lendemain, les jeunes de la délégation ont pu aborder différents sujets avec les intervenants présents au congrès lors d’une table ronde. « Lors de la table ronde, c’est vraiment tous les jeunes qui contribuent. Ils vont avoir l’occasion de discuter avec les congressistes des différents enjeux qui les touchent », soutient Annie Côté, responsable des relations de presse du Congrès.
Une occasion que les jeunes ont su saisir pleinement selon leur responsable de délégation, Caroline Kreiner. « Comment les jeunes peuvent améliorer leur communication avec les conseillers scolaires ? Comment inclure davantage la diversité au sein des écoles ? Ces questionnements font partie des thèmes abordés », illustre-t-elle.
Un sentiment d’appartenance
Au-delà des ateliers, le lien développé entre les jeunes leaders et les congressistes semble primordial à l’avancement de l’éducation de langue française. « Faire des activités comme la table ronde me rappelle l’importance d’être fier d’être francophone et de l’existence de cette culture hors Québec », témoigne Lina Clevenger, étudiante originaire de Harvie Heights. « Tout le monde des autres provinces désire entendre notre expérience, c’est gratifiant de pouvoir partager notre opinion avec d’autres francophones », ajoute sa compagne étudiante de Saint-Paul, Selena El Irana.
Le passage de la délégation Leadership Jeunesse au congrès permet d’entendre davantage les voix étudiantes concernant l’éducation en langue française. Après tout, tel que le mentionne Mme Kreiner, « c’est pour ça que les intervenants sont présents au congrès alors avoir ces jeunes à la table, c’est ce qui a de plus important ».